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    ÉDITO ÉTÉ 2020 

    REMETTRE LA VIE ET LA DIGNITÉ AU CŒUR DE L’EXISTENCE.


     Cette pandémie du Covid-19 a bien secoué nos vies humaines et même nos vies de foi. Au nom de toute la communauté chrétienne, je souhaite redire toute notre proximité de cœur et de prière pour les familles qui ont été tout particulièrement touchées.

    Restons vigilants face à ce virus qui circule et qui inquiète toujours, particulièrement en Chine et dans de nombreux autres pays.

    Cette crise touche en profondeur nos modes de vie, de production et de consommation afin d’opérer une « conversion humaniste et écologique » de transformation de la société.  Aujourd’hui plus que jamais, dit le pape François, ce sont les personnes, les communautés, les peuples qui doivent être au centre de tout, unis pour soigner, pour sauvegarder et pour partager.

    Mettre fin à l’idolâtrie de l’argent. Comment penser à « l’après » et comment agir ? Je veux que nous pensions au projet de développement humain intégral auquel nous aspirons, fondé sur le rôle central des peuples dans toute leur diversité et sur l’accès universel aux trois T : Terre, Toit et Travail.

    J’espère que cette période de danger nous fera abandonner le pilotage automatique, qu'elle secouera nos consciences endormies et qu’elle permettra une conversion humaniste et écologique pour mettre fin à l’idolâtrie de l’argent et pour placer la dignité et la vie au centre de l’existence.

    Notre civilisation, si compétitive et si individualiste, avec ses rythmes frénétiques de production et de consommation, ses luxes excessifs et des profits démesurés pour quelques-uns, doit être freinée, repensée et doit se régénérer. Soyons attentifs à toutes les formes de gaspillage et de pollution.

    Les mois de juillet et d’août peuvent nous aider à nous poser, à profiter de la nature et de la détente. Goûtons aussi au silence et à la prière pour que nous puissions laisser Dieu nous toucher afin de prendre nos responsabilités pour la vie de tous les jours.

                       
                                                                                                                                Abbé Gérard NIRRENGARTE 

     

     

     

    « BONNE ET HEUREUSE NOUVELLE ANNÉE 2020 » . 


    Que nous puissions toutes et tous vivre cette nouvelle année avec la santé du corps et de l’esprit. Que nous puissions aussi être solidaires de tous ceux qui sont en souffrance, de tous ceux qui, humblement, ont besoin d’une simple écoute et d’une attention que les croyants peuvent apporter au nom de leur foi en Jésus présent au milieu de nous. 

    Que Dieu bénisse cette nouvelle année. Toute bénédiction est un signe de foi. Elle appelle la présence de Dieu au cœur de nos vies. Et si nous laissions davantage entrer Dieu dans notre vie intérieure au lieu de nous laisser saisir par le stress et les incertitudes infernales ? Et si nous entrions dans la « maison église » qui est toujours ouverte ? Y entrer pour un temps de recueillement et pour renouer avec le sacrement de l’Eucharistie du dimanche. Et si durant cette année, Dieu occupait plus de place dans nos propres maisons ?

    « Monsieur le curé, est-ce que cela se fait encore de bénir une maison ? » Eh bien oui, et avec grand plaisir. Si les familles construisent une nouvelle maison ou en rénovant une ancienne, si vous souhaitez la faire bénir à nouveau pour laisser Dieu toucher votre vie quotidienne, vous pouvez demander ce geste ! La bénédiction veut dire que Dieu dit du « bien de nous : benedicere ».

    La bénédiction peut se faire au cœur de la famille, par exemple le bénédicité avant le repas. C’est par le signe de croix que nous recevons la bénédiction car le Seigneur est présent et il veille sur nous. Dans la Bible, la bénédiction est d’abord un acte de Dieu, une sorte de consécration. Cela commence dès la Genèse lorsque Dieu bénit Adam et Eve. Quant à Marie, elle est bénie, c’est-à-dire choisie pour laisser advenir Jésus parmi nous. 

    Lorsque le prêtre bénit une personne, une assemblée ou des habitants d’une maison, en traçant un signe de croix, il affirme la présence aimante du Seigneur, déjà à l’œuvre dans la vie de ces personnes, les aidant à en prendre conscience. Même si cela n’a pas la même valeur, une personne croyante peut aussi poser un signe de croix sur son enfant par exemple. Bénir est donc un acte de foi. 

    Que Dieu bénisse cette nouvelle année 2020 et nous accompagne par la présence de son amour.

                                                                                                                                                        
                                                                                                                                         Abbé Gérard NIRRENGARTEN

     


    ÉDITO DE SEPTEMBRE 2019. LAISSER UNE PLACE À DIEU ! 


    Lorsqu’une nouvelle année scolaire commence en septembre, nous avons des projets et des agendas qui se remplissent. Nous sommes aussi devant des craintes face aux nouveautés et face à l’inconnu. Nous voulons réussir nos vies et avancer en confiance avec des personnes de confiance qui ont un esprit fraternel. Nous vivons aussi dans une société pleine d’inquiétudes. La rapidité et l’efficacité sont demandées, les violences et la concurrence sont impitoyables dans la vie professionnelle, sans oublier le dérèglement et la pollution de la nature, le primat de l’argent sur tout, la fatigue, l’usure personnelle … bref, pas facile dirons-nous … Il y a aussi tant de belles choses à découvrir dans nos vies et autour de nous : les enfants qui grandissent et vivent des apprentissages à l’école, la beauté de notre environnement et toutes les richesses culturelles … Et où en sommes-nous dans notre foi ? Car Dieu se montre partenaire de nos vies en Jésus-Christ. Et, si en cette rentrée, tu décidais de mettre davantage Dieu dans ta vie ? Dieu est du côté de la vie ! Et toi, quelle place lui accordes-tu ? Pour l’accueillir, encore faut-il s’adresser à lui par la prière qui ouvre notre cœur à lui. Redire le Notre Père chaque jour lentement avec le changement du verset « ne nous laisse pas entrer en tentation ». Mieux le connaître pour recevoir sa Parole. Les textes des messes du dimanche nous nourrissent toute la semaine. Prendre quelques minutes pour la prière du cœur : simplement se laisser aimer par Lui. Ne pas se servir de son nom pour l’utiliser à mal. Le nommer : « Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Avec Jésus, tu découvres un visage de Dieu surprenant et inattendu : un Père proche et aimant. Un Dieu qui veut nous relever de tout mal. Le prier, le célébrer, le servir dans l’attention aux autres, c’est le chemin du disciple : alors, tu pourras témoigner qu’il est ce Dieu qui t’accompagne. Bonne rentrée à tous ! 


    Abbé Gérard NIRRENGARTEN.

     

      

                                                                   LE TEMPS DE L’AVENT 2018. 

    Voilà que s’ouvrent à nous trente et une journées pour vivre le temps de l’Avent et l’octave de Noël (la semaine qui suit le 25 décembre). Que vont vivre personnellement et en Église celles et ceux qui se laissent rassembler particulièrement les dimanches et aux célébrations de la Nativité ? C’est une période qui se veut lumineuse voire féerique dans l’attente patiente et sans bruit du Seigneur qui vient.

    Mais le Seigneur peut-il encore advenir dans notre société où nous courons, fatigués, en cette fin d’année ? C’est une période où nous avons tellement à penser et à gesticuler pour ne rien avoir oublié au moment des fêtes, une phase compliquée avec la crise du futur qui plonge tant de personnes dans la précarité, la difficulté à joindre les deux bouts de chaque mois dans un contexte international, économique, écologique et humain souvent décourageant.

    Comment allons-nous vivre ce temps de l’Avent et de Noël ? Au-delà de la simple consommation, voulons-nous en faire un temps de Grâce où le Seigneur par le prophète Isaïe nous dit : « Venez à la montagne du Seigneur. Prenez de la hauteur. » Et par Jean Baptiste : « Changez vos cœurs ! » ?

    La 1ère semaine de l’Avent ouvre le temps de l’Espérance. Se redresser, relever la tête, tourner son regard vers le Ciel et scruter le monde, c’est prendre la posture du veilleur dans nos vies ». La 2ème semaine presse chacun à préparer le chemin du Seigneur Jésus, à choisir la route et à s’y aventurer, en quittant le superflu et en prenant la posture du prophète. La 3ème semaine rappelle la joie de l’attente. Toute la création guette la venue du Seigneur. L’attente est communautaire et la joie, communicative. Enfin, la 4ème semaine célèbre le bonheur de la foi. Avec Marie, avec Elisabeth et avec Joseph. Dieu se cache dans un nouveau-né. La foi est féconde et donne un bonheur intérieur sans limites. Laissons-nous conduire vers la joie de Noël. Le Seigneur Jésus vient dans l’aujourd’hui de nos vies.                 

                                                                                                                      Abbé Gérard NIRRENGARTEN.

     

     

     

    CHEMIN VERS PÂQUES. 

     

    Pâques approche et sur le calendrier de cette année, le dimanche de Pâques se situe le 1er Avril. Ce n’est pas un poisson d’Avril ! C’est vraiment une réalité au cœur de notre foi chrétienne. «Si le Christ n’est pas ressuscité, alors vaine est notre foi», nous dit Saint Paul. Nous avons tout ce mois de Mars afin de nous préparer à cette grande fête de lumière. «Ne soyons pas des chrétiens du carême sans Pâques, des chrétiens de la pénitence sans la joie du Christ vivant», nous dit souvent le Pape François. 

    Pendant ce mois, il nous faut prendre le chemin de Jérusalem avec Jésus. Jésus fait le choix d’être le serviteur des autres et de la Vérité d’un Dieu qui aime et qui donne sa vie pour nous. Jésus fait le choix du don de lui-même et de l’humilité. Les petits, les pauvres et les humbles, et nous en sommes, le suivent. Auprès de Jésus, ils pressentent tous l’espérance et la proximité de Dieu. Jusqu’où le suivront-ils ? Jusqu’où le suivrons-nous au moment où il entrera dans sa passion et donnera totalement sa vie ? Que nous puissions aller vers Pâques avec : la foi qui est une confiance en Jésus, la joie de nous donner par amour pour Dieu et pour les autres dans une Église vivante et servante. 

    Que nous puissions aussi accueillir la croix qui est notre effort même si cela nous en coûte d’être toujours à la suite du Christ. Je souhaite encore vous remercier pour la richesse spirituelle et humaine que nous avons pu vivre en février : Le week-end de récollection avec frère Patrick Dominique qui nous a ouvert le cœur à Sainte Thérèse de Lisieux. La fête inter paroissiale de Saint Wendelin avec tous ceux qui s’y sont impliqués. Le dimanche des malades avec la fête de Notre Dame de Lourdes. J’encourage les équipes de partage du carême à domicile à continuer le parcours autour du thème de « la paix ». Les enfants poursuivent leur livret de carême en équipe et à la maison. 

    Puissions-nous aussi vivre les temps de chemin de croix dans nos églises durant ce mois. Fin Mars, nous entrerons dans la semaine Sainte. Que cette semaine soit un temps fort pour notre vie de foi et notre Église locale. Pâques est proche. C’est le moment de la vie donnée, celle de Dieu, mais aussi la nôtre, à la suite de Jésus. Car là est la juste place du disciple.

                                                                                   

                                                                                                                                                    Abbé Gérard NIRRENGARTEN

     

     

     

     ÉDITO JANVIER 2018 « L’ ÉPIPHANIE»


    La fête de l’Epiphanie s’adresse à tous les chercheurs de fraternité, de justice et de paix à travers toutes les Nations. Nous pouvons identifier les mages de évangile à tous ceux qui croient en un monde plus juste et plus fraternel. « Dans cet engagement peuvent se retrouver des hommes de toute nationalité et de toute culture, des croyants et des non croyants. Tous sont en effet animés par une aspiration en vue d’un avenir de justice et de paix », écrivait Benoît XVI. L’Épiphanie est la fête de ceux qui avancent ensemble ! La fête de l’Epiphanie s’adresse à toutes les religions qui cherchent la lumière dans les ténèbres du mal et de la peur. Le Pape François multiplie les rencontres inter-religieuses. Il a rendu visite aux moines bouddhistes de Birmanie en Novembre dernier. « Sachons vaincre le mal par la bonté, l’avarice par la générosité, le mensonge par la vérité, la haine par l’amour, l’offense par le pardon ». disait-il. « Le croyant n’a pas la connaissance absolue mais reste un homme d’Espérance, un homme en quête de vie » disait Jean d’Ormesson.  L'Épiphanie est la fête de ceux qui avancent ensemble ! La fête de l’Epiphanie s’adresse à tous les chercheurs de Dieu comme une étoile dans la nuit. Les mages ont cherché un Dieu-Roi dans les palais de Jérusalem. Finalement, ils tomberont à genoux devant « une mère et son enfant », dit l'évangile de Mathieu. Puissions-nous découvrir le mystère de l’Amour infini de Dieu manifesté en Jésus Christ ! Puissions-nous l’accueillir dans le concret de nos vies quotidiennes ! L'Épiphanie est notre fête ! 

                                                                                                                                               Abbé Gérard NIRRENGARTEN 

     

     

     

     

    ÉDITO DÉCEMBRE 2017 « SALVADOR MUNDI »
    LE SAUVEUR DU MONDE ! 

     


     Le tableau de Leonard de Vinci qui représente Jésus Sauveur du monde a pulvérisé le record de la toile la plus chère du monde : 382 millions d’euros.
    Un collectionneur privé s’est adjugé cette représentation du Christ lors d’une vente aux enchères dans la nuit du 15 au 16 novembre dernier. 
    Quel contraste avec la figure de Jésus qui naît pauvrement à Bethléem et qui offre le Salut gratuitement à tous ceux qui s’ouvrent à lui ! Il s’agit ici bien sûr d’une œuvre d’art de la renaissance italienne qui se monnaye, mais elle représente celui qui est purement et simplement le don de Dieu pour le Salut du monde. Cette réalité offerte par Dieu n’a pas de prix ! Si ce n’est le prix de l’amour et de la foi ! Nous entrons dans le temps de l’Avent afin de nous préparer le cœur et l’esprit à la venue de ce Dieu « Salvator Mundi » petit, pauvre et pleinement Amour.

    Veillez ! « Prenez garde, restez éveillés » (Marc 13.33) pour ne pas rater le rendez-vous ! Jésus-Christ est venu et viendra dans la Gloire. Cependant, nous savons aussi qu’il vient dans l’aujourd’hui de nos vies à travers les sacrements dont le plus central est l'Eucharistie où il nous partage sa Parole et son Corps livré et Ressuscité. Nous savons aussi que le Seigneur Jésus-Christ vient à nous par les affamés, les mal vêtus, les étrangers, les malades, les prisonniers... (Mathieu 25,31-46). Et si le moment de sa venue était chaque aujourd’hui à travers le visage de l’autre et de ceux qui sont autour de nous ? Entrons avec l’Église dans le temps de l’Avent ! Quelques semaines à peine nous séparent encore de la fête de la Nativité.
    Ce ne sont pas des enchères où le Seigneur se vend comme une œuvre d’art, mais un appel à veiller à le laisser venir dans nos vies et dans l’ambiance lourde du monde. Veillons chaque jour avec le calendrier de l’Avent, la couronne lumineuse, les chants et la prière, le petit livret du parcours de cette année (en papier dans les églises ou sur notre blog-internet) à nous préparer à une fête de Noël qui célèbre de manière particulièrement lumineuse le « Salvator Mundi ». Bonne marche de l’Avent. Veillez !


    Abbé Gérard NIRRENGARTEN

     

     

     

     

     

     ÉDITO NOVEMBRE 2017. 

    SACRÉ MOIS DE NOVEMBRE!


    Le mois de Novembre est entouré de deux belles fêtes chrétiennes. Le 1er novembre, la Toussaint qui évoque le peuple immense de tous les vivants en Dieu. Peuple que nul ne peut dénombrer, marqué du signe du Christ, le signe de l’agneau. 
    Le dimanche 26 novembre, la fête du Christ Roi de l’Univers : c’est autour de lui qu’est notre destinée ultime. Tout le mois de novembre reçoit la lumière inattendue qui vient de Dieu en Jésus-Christ et qui peut éclairer notre quotidien. 

    Nous n’aimons pas le mois de Novembre car il est le symbole du mauvais temps et de la perte en clarté. Les jours baissent et le temps gris et humide s’installe et donne un avant-goût du long temps de l’hiver. Le chrétien est invité à vivre ce mois dans la lumière de notre destinée : Toute vie peut être habitée par la sainteté de l’amour du Père et du Christ en lui et toute vie va vers le Christ-Roi de Gloire. 
    La liturgie du mois de Novembre nous invite à un regard de clarté dépassant les grisailles. Elle nous invite à vivre le temps présent, lieu de notre rencontre avec le Christ. Ce que la Parole nous dit pour la fin des temps : être un peuple immense dans la lumière du Seigneur, se vit déjà dans l'aujourd’hui de nos vies à travers notre prière, nos célébrations, nos gestes d’amour et attention mutuelle.
    En Novembre nous fleurissons les tombes car le Christ est victorieux de la mort. Qu’il éclaire nos défunts et nous donne la force dans le deuil et la tristesse.
    Le 11 Novembre, nous célébrons aussi St Martin, le soldat de la charité qui voit le Christ dans le pauvre. St Martin l’évangélisateur des campagnes de Gaule nous a apporté le Christ. Avec lui essayons simplement de vivre en témoin du Christ dans la vie ordinaire.
    Le 11 Novembre, nous célébrons des messes pour la paix et posons un acte de mémoire envers les morts des guerres et des conflits incessants. Qu’avec le Christ, prince de la Paix et Roi d’amour et de Justice nous recevions la grâce de bâtir la paix au jour le jour et que nous ne nous découragions pas devant le spectacle cruel du monde. Christ reste vainqueur de la mort. Essayons de vivre ce mois de Novembre avec un regard nouveau et une foi profonde en Jésus-Christ.

                                                                                                                          Abbé Gérard NIRRENGARTEN


    Edito septembre 2017. 

    Oser choisir

    L’heure de la rentrée sonne à nouveau ! L’heure d’engager une nouvelle étape dans ma vie personnelle et relationnelle. Il va falloir oser choisir ! Dieu créa l’homme libre… capable de choisir et de décider !

    Il y a de multples occasions où, sans nous en rendre compte, nous effectuons des choix. 

    Face aux multples sollicitatons commerciales, il faut bien choisir ! Est-il vraiment nécessaire d’acheter tel ou tel équipement ou bien peut-on s’en passer sans frustration ? 

    Faire des choix, c’est prendre sa vie en main, c’est décider quel sera le chemin que nous empruntons pour construire notre existence et dans l’immédiat cette nouvelle rentrée avec ses nouveautés et les engagements déjà en cours. 

    Inutile de s’affoler, c’est plutôt un signe de vitalité que de pouvoir décider. C’est aussi faire face aux situations difficiles qu’imposent la maladie, le chômage, les épreuves de la vie… et croire encore à notre liberté.

    Ce n’est pas toujours facile : il faut du courage. Et un peu de méthode, pour décider en paix de ses choix.

    L’homme ne vit pas seul, isolé, le choix peut-être aussi la réponse à un appel des proches ou de Dieu.

    Il s’agit de savoir « entendre » cet appel qui s’exprime, pour chacun, d’une manière partculière. Pour nos paroisses l’heure de la rentrée sonne aussi.

    Il s’agit de nourrir notre vie spirituelle et de rejoindre tous ceux qui nous entourent avec leurs joies et leurs peines. Nous sommes invités par notre baptême à être disciples missionnaires de Jésus Christ. Est-ce que je choisis d’approfondir ma foi par la prière, la célébration et les temps que propose notre lien paroissial. (Soirées conférences, échanges, groupe biblique…)

    Et si nous décidions d’aider davantage notre Eglise locale pour qu’elle soit vivante et rayonnante de l’Evangile.

    Je peux aussi accepter de mettre un peu la main à la pâte pour les enfants, les jeunes, les confirmands, les chorales, l'organisation du centre pastoral, l’équipe des lecteurs, permanences et écoute, action caritative… de multiples occasions nous sont proposées. Les chantiers ne manquent pas… Le Seigneur et son Eglise appellent toujours. À moi de choisir. Osons choisir ! Bonne rentrée à nous tous. 

                                                                                                Abbé Gérard NIRRENGARTEN

     

     



    EDITO JUILLET AOÛT 2017.



    ACCUEIL

     

    « Tout va trop vite de nos jours  ! » disons-nous souvent aujourd’hui !  Nous n’avons plus le temps pour rien et le temps s’accélère. A qui la faute de cette accélération du temps ? A  Internet ? A nos téléphones portables greffés au bout de nos doigts ? Au déferlement des mauvaises ou bonnes nouvelles qui nous maintient en état d’alerte ? Au tourbillon des sollicitations qui nous dépossède de nous-mêmes ? Bref tout va trop vite et nous souffrons dans notre cœur, notre esprit et notre âme !  Nous voulons aussi tout d’un claquement de doigt. Beaucoup de gens même dans nos paroisses sont attentistes et veulent tous les services mais ne pensent plus à s’engager.  Par exemple : «  Nous voulons une chorale vivante et dynamique pour notre mariage ou pour telle ou telle célébration ! » Mais à la question de l’engagement dans une chorale la réponse est souvent négative. Lisez dans ce lien la page qui concerne nos chorales !

    De plus en plus de personnes veulent faire le choix de ralentir.  Car pourquoi se hâter sans cesse ?  Gagner en rapidité nous rend-t-il plus intelligent ? Densifier nos activités nous aide-t-il à les maîtriser ? Etre informé du matin au soir permet-il de mieux discerner ?  Nous sommes tellement pressés que nous risquons de vivre de plus en plus superficiellement.

    Voici le temps de l’Eté, le temps pour réapprendre à vivre vraiment et à faire baisser la fièvre de se connecter, de zapper, de courir, de se dédoubler. Nous entrons dans une période qui nous permettra de nous recentrer sur les simples joies et sur  la beauté de la contemplation, de l’étonnement, de l’émerveillement, de la méditation et de la prière.

    Je souhaite que nous puissions prendre cette période de l’Eté pour nous ressourcer et nous poser. Que le Seigneur puisse toucher notre cœur et nous aider à revenir à l’essentiel. Ne dit ’il pas dans l’Evangile : «  venez à l’écart…Je suis venu pour que vous ayez la vie en plénitude ! »

    Une pensée de William Faulkner : « Il n’y a que quand la pendule s’arrête que le temps se remet à vivre. »  Bonne vacances. Personnellement je serais absent durant le mois de Juillet (Vacances et temps de retraite)

                                                  
                                                                                                                Abbé Gérard NIRRENGARTEN


    EDITO. VACANCES ET JMJ !



    L’été approche et chacun, je pense, commence sérieusement à organiser ses vacances. L’Eglise universelle se prépare à vivre un événement important : les JMJ, Journées Mondiales de la Jeunesse, cet immense rassemblement où sont conviés tous les jeunes (18-30 ans) du monde entier à l’invitation du pape François.

    Au vu de l’organisation autour de cette manifestation, ces Journées sont espacées tous les deux ou trois ans et se déroulent dans des pays et continents différents afin de rejoindre le maximum de jeunes catholiques. « Je veux m’adresser aux jeunes, vous êtes l’avenir du monde » lançait le pape Jean Paul II dès 1978.
    Depuis leur création, les JMJ sont le fruit de nombreux moments grandioses. Cette année, les JMJ auront lieu à Cracovie (Pologne), en Juillet 2016 et ce sera la 31e édition qui aura pour thème : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7).
    Nous sommes qu’à ce jour 140 jeunes à partir avec le diocèse de Metz et une dizaine de notre zone pastorale. 40000 français sont déjà inscrits pour participer aux JMJ. Le diocèse de Metz partira le 19 juillet, on passera la première semaine dans le diocèse de Lodz et la deuxième à Cracovie.

    Abbé Louinet GUERRIER accompagnera les jeunes pour les deux semaines et Abbé Gérard NIRRENGARTEN nous rejoindra la deuxième semaine à Cracovie.
    Au programme de ces deux semaines : catéchèse par des évêques, rencontres avec les autres nationalités, découverte de la culture polonaise sans oublier les nombreuses célébrations qui viendront ponctuer notre pèlerinage sous la présidence du Pape François. Cette initiative du Saint Jean-Paul II a permis à des centaines de milliers de jeunes à travers le monde de découvrir la Parole de Dieu, l’universalité de l’Eglise, et à beaucoup de se décider à suivre le Christ. C’est un temps festif, chaleureux, nourrissant sur le plan de la Foi, une expérience tangible du souffle de l’Esprit Saint dans l’Eglise. Ces rencontres peuvent transformer la vie d’un jeune sur le plan humain et spirituel. Bref, c’est une « fête de la foi », à l’occasion de laquelle des jeunes de tous horizons et de tous pays se rencontrent et font l’expérience de l’amour de Dieu. Bonnes vacances à vous tous et bon pèlerinage à tous nos jeunes qui participeront aux JMJ.

                                                                                                                                         Louinet GUERRIER   


    TÉMOIGNAGE
     

     

    « Les JMJ, c’est une très belle expérience et une aventure inoubliable. Une semaine où nous avons pu vivre et partager notre foi avec des jeunes du monde entier à travers les messes, les temps de catéchèse avec des évêques de France, ainsi qu’en FRAT c’est-à-dire en groupe de réflexion et d’échange. Nous avons eu la chance de voir le Saint Père passer devant nous en papa mobile mais également sur écran géant lors des rassemblements. Ces derniers étaient magnifiques comme lors de la veillée au campus misécordia où 2 millions de jeunes réunis chantaient, priaient tenant une bougie allumée. Une semaine aussi d’amitié, de prière, de découverte, de fraternité, de solidarité, de rencontres où toutes les émotions sont amplifiées, une semaine forte et intense, une aventure qu’il faut vivre pour comprendre et qu’on recommande à tous les jeunes. Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont permis de participer au JMJ. » 

     

    Anne-Sophie d’ETTING